Litige de parcelles à Toecin Yaar : Le CDAIP donne de la voix

Le bureau de la Coordination des Comités de défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire (CDAIP) de la ville de Ouagadougou était face à la presse ce mercredi 18 septembre 2019 à la Bourse du travail. L’affaire Toécin yaar, le lotissement à Silmiougou et le litige entre une Eglise des Assemblées de Dieu  et les maraîchers de l’échangeur du Nord sont les trois préoccupations autour desquelles s’est tenue cette conférence.

Concernant le dossier Toecin Yaar Ernest Zemba, coordonnateur des CDAIP de l’ex-arrondissement de Sig-Nonghin,  déplore le fait que les recommandations n’ont pas été suivies. Il s’agit du retrait de toutes les parcelles attribuées  aux  personnes non commerçantes à Toécin yaar et de l’engagement des poursuites judiciaires contre les auteurs et complices des attributions irrégulières de parcelles.

Du côté de la mairie, les plaignants jugent qu’aucun effort n’a été fourni dans le but d’appliquer ces recommandations. “Au contraire, elle semble œuvrer pour garantir l’impunité aux fautifs au grand désespoir des commerçants lésés qui attendent toujours d’entrer en possession de leurs parcelles dans le nouveau site du marché pour exercer leurs activités », explique Ernest Zemba 

Un autre sujet a été développé par Ernest Zemba. Il s’agit d’un conflit de site opposant un pasteur aux maraîchers sur la rive du barrage jouxtant l’échangeur du Nord. Après plusieurs tentatives pour comparaître devant le juge, c’est finalement le 10 septembre 2019 que les deux parties ont été entendues par le président du tribunal et un rendez-vous a été donné pour le 24 septembre prochain.

Le coordonnateur affirme que le pasteur  refuse le dialogue et réclame au juge l’expulsion des maraîchers sur les lieux. Il demande aussi, selon le coordonnateur,  à ce que leurs camarades qui ont été convoqués soient solidairement condamnés et qu’ils lui payent aussi la somme de 2 419 000 F CFA.

«Le retrait du site au profit d’une confession religieuse porte les germes d’une crise », prévient le coordonnateur. Par conséquent, le bureau de la coordination reste  sur sa position, celle de s’abstenir de déguerpir les maraîchers et d’engager des échanges en vue de trouver une solution consensuelle 

Source:Burkina24.com

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