Election présidentielle 2023 en RDC : le dépouillement a démarré, alors que le vote se poursuit

La commission électorale de la République Démocratique du Congo a commencé le dépouillement des votes, alors que des bureaux dans lesquels le vote n’a pas eu lieu hier ont ouvert ce matin.

C’est ce matin que les agents électoraux de la commission électorale et les témoins des candidats ont commencé le dépouillement manuel des votes, ont pu constater nos correspondants à Kinshasa et Goma.

En raison de plusieurs dysfonctionnements du matériel et de problèmes logistiques qui ont retardé l’ouverture des bureaux de vote, des citoyens ont voté jusqu’aux premières heures de ce matin, selon nos correspondants surplace.

“Certains kits électroniques dysfonctionnels ont été remplacés avec d’énormes retards, des pannes d’électricité pendant la nuit ont été quelques-unes des difficultés rencontrées ici, mais tous les bureaux de vote ont ouvert et fermé ” a déclaré Marie-France, la responsable d’un bureau de vote que la BBC a pu visiter ce matin.

Dans certaines parties du pays, la Commission électorale nationale indépendante a prolongé le vote jusqu’à ce jeudi, pour la première fois depuis 2006.

« Le plus grand nombre, à peu près 70% de personnes ont voté aujourd’hui », a affirmé hier soir, le président de la commission électorale, Denis Kadima, faisant le point de la première journée électorale.

” Ce jeudi, les électeurs peuvent continuer à voter dans les bureaux de vote qui n’ont pas ouvert mercredi “, a déclaré pour sa part Patricia Nseya, le rapporteur de la Commission électorale, hier après-midi, alors que tous les électeurs faisant la queue continuaient à voter, même au-delà des onze heures prévues par la loi électorale.

La commission électorale avait promis de respecter les 11h prévues pour le vote, dans tous les bureaux de vote, à partir de l’heure d’ouverture de ceux-ci.

Il y a plus de 75 000 bureaux de vote disséminés à travers le pays , avec 175 000 isoloirs, alors que 43,8 électeurs étaient attendus aux Urnes.

Selon la Synergie des Missions d’Observation électorale (SYMOCEL), 60 % des bureaux de vote ont ouvert en retard, et 30 % des machines à voter n’étaient pas opérationnel.

À l’heure actuelle, on ne sait pas à quel degré ces défis logistiques ont affecté le système mis en place.

Les congolais étaient appelés aux urnes pour élire à la fois leur président de la république, les députés nationaux et provinciaux, ainsi que les conseils municipaux.

Par NIKIEMA Olivia

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