FIDO 2024 : À la Rencontre des Identités à Travers la Danse
La 12e édition du Festival International de Danse de Ouagadougou (FIDO), qui se déroule du 20 au 27 janvier 2024, promet une expérience culturelle dans la capitale du Burkina Faso, sous le thème de “Identité”. Initié en janvier 2013 par la chorégraphe et réalisatrice Irène Tassembédo, le FIDO a su s’imposer comme un événement majeur de la scène artistique mondiale.
Chaque année, le festival rassemble une vingtaine de compagnies de danse venues des quatre coins du globe, attirant un public nombreux tout au long de la semaine dans divers espaces culturels de Ouagadougou. Pour cette édition, le FIDO posera ses valises au Centre de Développement Chorégraphique (CDC) La Termitière, qui sert de scène principale pour les spectacles, au Grin des Arts Vivants pour les master-classes, et à Yam Ni Yam K ainsi qu’au quartier Kamsonghin, qui se pare des couleurs vibrantes du festival.
Le FIDO représente une plateforme incontournable pour la danse sur le continent africain, mettant en lumière et découvrant les talents les plus exceptionnels. S’inscrivant à la fois dans la préservation des patrimoines dansés et dans la création contemporaine, le festival vise à promouvoir une danse d’expression plurielle, créant ainsi un espace propice aux rencontres, à la création, à la transmission, au partage, et au métissage des cultures. Cette approche ouverte se reflète dans l’accueil de formes et de techniques très variées au sein de l’univers de la danse.
La 12e édition du FIDO, placée sous le thème évocateur “Identité”, interroge le monde contemporain dans lequel s’inscrivent le Burkina Faso et les pays représentés par les compagnies participantes telles que Sino, Julienne Doko, The Presence Crew, Gweha, Cie Bron Bi, Cab’Art, Génération 15, Woenyo, Black Leaders, Bête Noire, Karadoum, Lagodzi, Moustapha Kaboré, Clément Nilkiéma, Cie Irène Tassembedo, ainsi que les 8 troupes traditionnelles.
Cette thématique peut être interprétée de manière double. D’une part, elle souligne le caractère interconnecté et interdépendant du monde moderne, où les identités ont tendance à s’effacer au profit d’une ancre de cultiver l’extraordinaire diversité des peuples de notre planète. Il s’agit de préserver ce qui rend chaque culture unique et de partager ces richesses dans un esprit de tolérance et de compréhension, plutôt que de succomber à la tentation du rejet et de l’exclusion de l’autre.
Pas moins de vingt-huit compagnies issues du Brésil, du Canada, de la France, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de l’Italie, du Mali, de la République démocratique du Congo, du Sénégal, du Togo et bien sûr du Burkina Faso se produiront tout au long de la semaine au CDC La Termitière à 20h30. Ces troupes présenteront des créations, témoignant de la diversité et de la richesse de la scène internationale de la danse.
Après chaque spectacle, l’expérience se prolonge au village du festival à Kamsonghin, où des concerts live rassembleront le public autour de certains des meilleurs artistes chanteurs et musiciens du Burkina Faso, tels que TAll Mountaga, Nourat, Awetou, Onasis et Moise Ouattara.
Le FIDO s’engage également à élargir son impact en investissant différents lieux de la capitale, du grand marché aux établissements scolaires, en passant par le Petit Militaire du Kadiogo (PMK) et la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO). Cette démarche vise à porter la danse devant des publics qui n’auraient peut-être pas l’habitude d’assister à de tels spectacles, élargissant ainsi l’audience et démocratisant l’accès à la culture.
La 12e édition du FIDO promet d’être un moment où la danse, sous le prisme de l’identité, transcende les frontières pour célébrer la diversité et l’unité à travers l’expression artistique. Les spectateurs ont l’occasion de plonger au cœur d’une expérience culturelle immersive, où la créativité, la passion et le dialogue interculturel se mêlent pour créer des souvenirs durables.
