Après vingt cinq (25) jours les familles des 8 Mineurs “gardent toujours l’espoir”.

Cela fait exactement 25 jours que les six Burkinabè, un Tanzanien et un Zambien sont coincés à 550 mètres de profondeur dans la mine de zing de Perkoa .Les recherches se poursuivent pour retrouver les mineurs coincés sous terre depuis plus de trois semaines dans la mine de Perkoa, à l’ouest de Ouagadougou, au Burkina Faso “avec des lueurs d’espoir d’atteindre dans quelques heures la chambre de refuge située au niveau 580”, indique un communiqué du gouvernement burkinabè publié lundi

Au début, on a senti une négligence du côté de la mine. Le travail n’avançait pas et nous étions donc obligés de lever le ton. Nous avons interpellé l’autorité et c’est ça qui a fait bouger un peu les lignes. Nous ressentons également que les choses commencent à bouger un peu”, a déclaré Antoine Bama, le frère de l’un des mineurs encore coincés.

Huit mineurs sont piégés dans la mine de zinc depuis plus de trois semaines. Il n’y a eu aucun contact avec eux.

Que s’est-il passé et que fait-on ?

De violents orages ont déclenché une inondation soudaine le 16 avril dernier, provoquant la suspension des opérations dans la mine exploitée par la compagnie canadienne Trevali Mining, située à environ 100km de la capitale Ouagadougou.Les propriétaires canadiens de la mine, située à environ 100 km à l’ouest de la capitale, Ouagadougou, affirment que les équipes de recherche continuent de travailler 24 heures sur 24.Des équipements spécialisés ont été amenés du Ghana et d’Afrique du Sud pour accélérer les efforts de sauvetage dans la mine, dont la profondeur est de 710 mètres.

Trevali Mining indique que 32 millions de litres d’eau ont jusqu’à présent été pompés hors de la mine, permettant aux secouristes d’atteindre 550 mètres de profondeur.

C’est 30 mètres en dessous de l’endroit où l’eau s’est déposée après le violent orage du 16 avril qui a coupé l’électricité et les communications.En moins d’une heure, il est tombé 125 mm de pluie, soit cinq fois la quantité mensuelle moyenne.

“Nous gardons espoir”, a indiqué un membre des familles des victimes.

Camille KABORE

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