La tournée sahélienne de la ministre française des Armées

C’est dans un  contexte sécuritaire régional  très dégradé  que la ministre française des Armées Florence Parly a débuté  ce lundi matin au Tchad une visite dans les pays du Sahel, deux jours après la mort au Mali d’un soldat français de l’opération antijihadiste Barkhane.

“Ce voyage se tient dans un contexte sécuritaire extrêmement difficile”, a déclaré à l’AFP la ministre dans l’avion l’emmenant à N’Djamena, où elle devait rencontrer lundi matin le président tchadien Idriss Déby, ainsi que le général Pascal Facon, nouveau commandant de la force Barkhane qui mobilise 4.500 militaires français dans la bande sahélo-saharienne.

La visite de Mme Parly au Sahel, dont les prochaines étapes restaient encore confidentielles pour des raisons de sécurité, intervient alors qu’un soldat français a trouvé la mort samedi dans le nord-est du Mali, près de la frontière du Niger, au lendemain d’une attaque dans la même région contre une base militaire malienne qui a fait 49 morts.

La pose de l’engin artisanal qui a tué le brigadier français Ronan Pointeau a été revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), de même que l’attaque la veille contre la base des forces armées maliennes (FAMa).

Les violences jihadistes persistent dans le nord du Mali, six ans après l’intervention militaire française Serval. Elles se sont propagées vers le centre du pays ainsi qu’au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des conflits inter communautaires qui ont fait des centaines de morts.

Selon des sources non encore officielle, il aura un tête à tête entre Cheriff Sy Ministre Burkinabè de la Sécurité et son homologue française ce lundi 4 novembre 2019 à Ouagadougou.

OUEDRAOGO Moumouni

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