Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a condamné l’attaque perpétrée vendredi contre une mosquée dans le nord du Burkina Faso.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a condamné l’attaque perpétrée vendredi contre une mosquée dans le nord du Burkina Faso.
Le 11 octobre, une mosquée dans la commune de Salmossi, à 350 kilomètres au nord de la capitale Ouagadougou et près des frontières avec le Mali et le Niger, a été attaquée lors de la prière du vendredi.
Selon des sources sécuritaires relayées par la presse, au
moins 15 personnes auraient été tuées dans cette attaque et quatre autres
blessées.
« Le Secrétaire général condamne fermement l’attaque », a dit son
porte-parole, Stéphane Dujarric, dans une déclaration de presse publiée dans la
nuit de vendredi à dimanche.
Par la voix de son porte-parole, António Guterres a exprimé ses plus sincères
condoléances aux familles des défunts ainsi qu’au peuple et au gouvernement
burkinabé. Le chef de l’ONU a également souhaité un prompt rétablissement aux
personnes blessées dans cette attaque.
« Le Secrétaire général renouvelle l’engagement des Nations Unies à
travailler avec le Burkina Faso pour promouvoir la cohésion sociale et faire en
sorte que le pays reste sur la voie du développement durable », a ajouté
M. Dujarric.
Lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la paix en Afrique lundi dernier, António Guterres avait souligné que « le développement durable et inclusif est un but en soi » et qu’il est « aussi le moyen le plus efficace de traiter les causes profondes des conflits, de l’extrémisme et du terrorisme ».